1573 | |
1681 | Partielle* |
1682 | Partielle* |
1684 | |
1799 | Partielle* |
1830 | |
1880 | |
1891 | |
1963 |
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Le lac gelé, vue des quais, à Annecy, au 19ème siècle.On reconnait l'ile des cygnes, sur la droite |
La grande congélation de 1891, à Annecy. Le lac est devenu une gigantesque patinoire, comme aux Pays Bas sur les tableaux de Bruegel.On raconte que des restaurateurs de la rive gauche sont allés, à cheval, chercher du vin chez les viticulteurs de Talloires. |
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Février 1963, c'est l'agitation sur les rives du petit lac. Serge Desbiolles de Bredannaz, et qui a 10 ans à l'époque écrit:"Le 1er jour, sa surface était transparente comme du verre, si bien que l'on voyait au travers, tous les détails du fond de l'eau, notamment des épaves de barques... Le village entier était sur le lac, à pied ! Nous étions regroupés devant l'hotel Belle-Rive, car la profondeur était moindre en cet endroit et la glace plus épaisse (30cm environ)... Cela donnait lieu à des spectacles bien inhabituels, tels les cygnes,complètement désorientés, qui étaient poursuivis par les chiens" |
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Photos ci-dessus:test de résistance de la glace en 2cv, à droite les aventuriers de la traversée ( Serges Desbiolles à droite sur la photo)le 2ème jour, il neige.Tout est blanc, on ne fait plus la différence entre le lac et la terre ferme.Redoux, dans l'après midi.Le 3ème jour soit le 12 février, la neige fondue gèle à nouveau.Plus personne n'avait peur car on ne voyait plus le fond de l'eau.Chacun s'aventurait de plus en plus loin, jusqu'au milieu. Alors pourquoi ne pas continuer et traverser ? Un sapin fût planté au centre du lac, ce qui donnait une image complètement irréaliste à la scène.On essaya aussi la traversée à vélo ( Bernard Rassat en tête),plus difficile et même le contournement des pontons ... en voiture.Je me souviens personnellement des exploits de mon chien sur la glace, à la page de Doussard.Mais c'était déjà le dégel et la glace était devenue fragile.Et ce ne fût pas une promenade, mais une baignade pour l'animal, qui avait du mal à remonter.Ces images et exploits ont marqué toute une génération, qui aujourd'hui encore peut dire, avec nostalgie et un brin d'inconscience:j'y étais ! |
Ce récit est celui d'un habitant du village de Verthier, Georges Bouvard, qui décrit la vie de tous les jours à Verthier, entre les années 1920 et la seconde guerre mondiale. On apprend que la vie quotidienne était très animée, en raison de l'activité viticole du village.